Enfant, je n’ai jamais eu l’opportunité de m’exprimer ouvertement et le souvenir le plus lointain est que je n’ai jamais vraiment beaucoup parlé dans ma vie. Ceux dont je me souviens encore, c’est que j’ai adopté le caractère de timide dès mon plus jeune âge. Étant donné que ma mère parlait beaucoup et nous grondait beaucoup, je ne parlais pas vraiment car je ne voulais pas être grondé, ne pas être entendue ou réprimandé. J’ai donc continué toute ma vie à accepter ce personnage comme étant le mien sans savoir que l’origine vient de mon enfance. Je me souviens que ma mère me disait que c’était comme si ma bouche avait été fermée ou cousue (pour mentionner le fait que je ne parlais tout simplement pas assez). Avec le temps, j’ai commencé à penser que les gens devaient me comprendre sans que je doive dire quoi que ce soit. Je me disais que les gens étaient tellement stupides et agaçants de ne pas voir ou comprendre ce que je voyais ou comprenais. Je me disais que les gens devaient lire dans mes pensées et que je n’avais donc pas besoin de dire quoi que ce soit, mais ce n’était pas le cas et cela m’énervait et me mettait encore plus en colère parce que je me sentais incompris.
Je me pardonne d’avoir accepté et me suis permis de penser que ne pas m’exprimer est une bonne chose.
Je me pardonne d’avoir accepté et me suis permis de penser que les gens doivent me comprendre sans que je ne dise ce que j’ai en tête ou dans le cœur.
Je me pardonne d’avoir accepté et me suis permis de ne pas m’exprimer ouvertement parce que je pensais que les gens doivent être en mesure de me comprendre sans que je n’aie à parler.
Je me pardonne d’avoir accepté et me suis permis de m’énerver sans rien dire en pensant que les gens autour de moi doivent savoir pourquoi je suis énervé sans que je n’aie à dire quoi que ce soit sans toutefois tenir compte que personne ne peut savoir ce qui ne va pas chez moi tant que je ne le leur dis pas à voix haute
Je me pardonne d’avoir accepté et me suis permis de garder des problèmes en moi pendant des années sans toutefois rien dire, tout en me disant que les gens doivent trouver par eux-mêmes pourquoi moi je ne vais pas bien ou bien pourquoi je suis fâché.
Je me pardonne d’avoir accepté et me suis permis de ferme ma bouche et ne rien dire car n’étant pas satisfait d’une situation et en pensant que quand je vais me fâcher, les gens vont venir me demander pourquoi je le suis et là je vais le leur dire mais quand personne ne vient vers moi pour me le demander cela m’a toujours mis en colère et a conduit à mon isolation car me sentant pas compris dans la société. Et même quand quelqu’un venait ou vient vers moi pour me le demander, je bourde cette personne.
Je me pardonne d’avoir accepté et me suis permis de ne pas toujours avoir pris la parole car me disant que les gens doivent juste comprendre ce que je veux dire par mes gestes
Je me pardonne d’avoir accepté et me suis permis d’avoir peur de dire ce que j’ai ou avais à dire parce que j’avais peur de la réaction des gens s’ils n’aiment pas ce que j’ai dit ou bien s’ils me challengent sur ce que j’ai dit alors je ne saurais me défendre.
Je me pardonne d’avoir accepté et me suis permis de ne pas prendre la parole en groupe car ayant peur de ne pas me faire écouter ou d’être jugé par les autres. Mais sans me rendre compte que tout jugement est un jugement personnel
Je me pardonne d’avoir accepté et me suis permis de ne pas parler à l’école car ayant peur de ne pas donner la bonne réponse et de me faire punir par les enseignants ou être rigolé par les autres élevés de la classe
Je me pardonne d’avoir accepté et me suis permis de ne jamais parler à l’école car me sentant toujours inférieur aux autres élevés.
Je me pardonne d’avoir accepté et me suis permis de ne pas parler car je n’avais aucune confiance en moi
Je me pardonne d’avoir accepté et me suis permis de ne pas parler à mon père car ayant peur d’être grondé ou battu par lui
Je me pardonne d’avoir accepté et me suis permis de ne jamais adresser la parole à mon père car ayant peur de sa réaction et pensant qu’il ne voulait pas que je lui parle mais aujourd’hui je comprends que c’est tout ce qu’il aurait aimé que je fasse : venir discuter avec lui de tout et de rien.
Je me pardonne d’avoir accepté et me suis permis de ne jamais adresser la parole à mes frères et sœurs car pensant que ces derniers me dérangeaient juste.
Je me pardonne d’avoir accepté et me suis permis de ne jamais adresser la parole à ma mère car elle grondait beaucoup et comme je voulais l’éviter au maximum, je ne lui adressait jamais la parole car je ne voulais qu’elle me donne du travail à faire soit à la maison ou au champ.
Je me pardonne d’avoir accepté et me suis permis de me sentir mal à l’aise d’avoir parlé devant des personnes ou un groupe de personnes.
Je me pardonne d’avoir accepté et me suis permis de craindre de m’adresser à un groupe de personnes car me disant, je suis nul ou que je n’ai rien de bon dire.
Je me pardonne d’avoir accepté et me suis permis d’avoir peur de prendre la parole en public car plusieurs personnes auront leurs regards fixés sur moi, étant autant timide je ne voulais pas de cette attention même comme au fond de moi je voulais que les gens m’admirent ou m’accordent leurs attentions
Je me pardonne d’avoir accepté et me suis permis de penser que prendre la parole en public fait de moi un arrogant ou quelqu’un qui veut juste se vanter.
La suite dans quelques jours, à très vite.
Mon E-mail : viany.nguefack@gmail.com
Facebook/Instagram: Viany Nguefack
WhatsApp/Telegram: +49 162 4783904
